Juin 2015 – Stage régional à VEDENE

Pratiquer ensemble, et avec les autres


120 personnes se sont déplacées ce week-end du 20-21 juin, pas pour assister à un concert, mais pour participer comme chaque saison à un stage régional de iaïdo au gymnase Pradayrol à Vedène, dans la région PACA.

Ce séminaire était animé par Jean-Jacques Sauvage. 7° dan Renshi assisté de quatre 5° dan Catherine Alexandrides, Vincent Heitz, Vincent Quiri et André Haubert, enseignant du Tsuba Club de Vedène.


La séance a commencé samedi matin à dix heures , après un réveil musculaire basé sur la respiration, animé par Vincent Quiri. Le Sensei a fait travailler divers kihon destinés à rappeler aux pratiquants, du sixième kyu au cinquième dan, les principes de la discipline: engagement des hanches, place sous le sabre, caractéristiques de la coupe, sens du rythme : la restitution du combat ne demande pas la précipitation ou la brutalité.

L’après-midi a été consacré à l’étude précise et commentée des katas du ZNKR IAI: Mae évidemment, mais aussi Uke Nagashi, Kesa Giri,Morore Tsuki, Gan men Ate, Soo Giri.

Le soir, une quarantaine de pratiquants s’est retrouvée lors de la traditionnelle sayonara party, l’occasion pour les pratiquants de se connaître un peu mieux, puisqu’ils venaient de régions diverses -Annecy. Bandol, Lyon, Nice. Saint-Marcellin, Montpellier ou encore Narbonne – et parfois lointaines; un certain Vincent est venu du Canada pour passer son deuxième dan… Un séminaire de iaïdo est l’occasion aussi de faire de belles rencontres.

Le lendemain, le Senseï a réparti les pratiquants en quatre groupes, mettant à profit la présence des 5° dan : les candidats au passage de grade de l’agrès-midi ont pu, selon leur niveau, bénéficier des conseils de Catherine, des deux Vincent et d’André, tandis que Jean-Jacques Sauvage reprenait l’étude des katas : Mae une nouvelle fois —  » la base, l’essence de tous les katas », Tsuka Ate, Soete Tsuki ; la fin du cours a été l’occasion de travailler par vagues Shiho Giri.

Le Senseï s’est appliqué à donner aux pratiquants de nombreuses explications – sur la place du corps, du sabre, ou encore du regard. mais il a éclairé aussi les divers katas de références : aux autres écoles — Shinkage Ryu, ou encore Oki Ryu, Jikiden Ryu -, au culte Shinto, à l’Empereur, à diverses cérémonies et coutumes propres au Japon, à divers maîtres dont Ueno Senseï, Kishimoto Senseï, ou encore Ogura Senseï, depuis trop longtemps loin de la France. Je retiens pour ma part son insistance sur le fait de pratiquer ensemble, et avec les autres, pour des raisons de sécurité d’abord, évidemment, mais aussi pour des raisons morales, presque spirituelles : si le iaïdo est l’occasion de se grandir, c’est que, dans sa vacuité — il n’y a personne face au sabre -, il offre à chacun la possibilité de s’interroger dans le silence — comme dans la cérémonie du kyudo .
Le passage de grade a eu lieu l’agrès-midi : trente-quatre pratiquants prétendaient au titre de premier, deuxième ou troisième dan. Les résultats sont les suivants :

premier dan 6/6 soit 100%
deuxième dan 10/12 soit 83 %
troisième dan : 10/16 soit 63 %


Il faut remercier maintenant : les membres du Tsuba club ont, comme à l’habitude, montré leur sens de l’hospitalité. Les gâteaux et le café, l’eau ou les jus de fruit sont les bienvenus quand on se retrouve ou durant la pause : un grand merci donc, sans oublier le travail discret mais efficace autour de la gestion des passeports.

Merci à monsieur Colombo, Président de la ligue de Judo PACA, qui a contribué à la mise en place de ce Passage de Grades et à tous les pratiquants qui ont répondu présent à cette dernière rencontre de la saison.
Stéphane Achard

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