Dec 2016 – Débusquer les gestes inutiles


Le traditionnel stage de iaïdo de fin d’année, organisé le Tsuba club de Vedène, s’est bien déroulé !

Jean-Jacques Sauvage, 7° dan Kyoshi, assisté d’André Haubert, 5° dan, a accueilli une cinquantaine de pratiquants sur les trois demi-journées du week-end du 17 et 18 décembre.
Samedi après-midi. après l’échauffement, le senseï a concentré le travail sur 6 katas du seitei laï : Mae (1), Ushiro (2), Morote tsuki (6), Sanpo giri (7), Gan men ate (8) et Shiho giri (10). il a multiplié les kihons visant à affiner la perception et le sens du nuki-uchi, insistant sur le travail des hanches, le placement des pieds et du regard. pour trouver le sens et la fluidité du geste. Il a mis en scène les gradés (4° et 5. dan) à plusieurs reprises, de façon à faire observer aux pratiquants les liens étroit entre la forme et le fond.

Le dimanche matin, Jean-Jacques Sauvage a poursuivi le travail autour des katas 3 et 11, Uke nagashi et Soo giri. Ici encore, le senseï s’est employé à débusquer les gestes inutiles, sans relâche, expliquant et montrant qu’il est très compliqué de faire simple — la simplicité représentant la condition du kata ; mémoriser la forme par un inlassable travail, pour pouvoir proposer ensuite aux senseï une histoire crédible et non empruntée.

L’après-midi, le travail s’est centré sur le passage de grade, chronomètre à l’appui, dans un exercice collectif. Sur les katas 3, 5, 7 et 11, les pratiquants se sont employés à équilibrer leur pratique, en fonction du temps, et en vertu des conseils prodigués au fur et à mesure : s’appuyer sur l’inspiration et l’expiration, manifester les points clés de chaque kata, manifester Seme, Zanshin, faire des 5 combats un seul combat. le tout encadré par un reiho sans faille.


Un grand merci donc à Jean-Jacques et à André pour leurs conseils et leur disponibilité ; merci aussi à l’équipe du Tsuba club qui a accueilli les pratiquants avec le sourire et des friandises ; merci enfin au maire de Villeneuve lès Avignon. sans qui cette réunion n’aurait pu avoir lieu, et qui a gracieusement ouvert les portes du Gymnase Jean Alesi pour ce stage réussi

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